Retour à Poudlard avec Les Crimes de Grindelwad...
Aladdin, Barbe Bleue, Cendrillon, Hansel et Gretel… Le grand écran et les contes partagent depuis l’invention du cinématographe une love story sans faille. Des histoires sans cesse renouvelées, réinventées en fonction de l’évolution de la technologie et des envies de réalisateurs en quête de leurs visions d’enfance. Des films qui rendent le rêve et l’imaginaire toujours plus crédibles. Que dit le Larousse déjà ? « Conte : récit, en général assez court, de faits imaginaires. » Mettez là-dedans ce que vous voudrez, tant qu’une certaine féerie et une morale distincte s’en dégagent.
Même une saga comme Harry Potter, passée du papier au cinéma avec un succès dévastateur ? Indubitablement, répond Isabelle Smadja, auteure du livre Harry Potter, les raisons d’un succès : « Il l’est parce que Dumbledore s’est penché sur le berceau de Harry Potter. Dès le début du récit, l’enfant a un protecteur. Quoi qu’il arrive, le mal ne pourra pas l’emporter sur le bien », assure-t-elle. Par extension, Les Animaux fantastiques : Les Crimes de Grindelwald, deuxième volet de la saga préquelle de Harry Potter, est donc un conte moderne.
Cette suite reprend en 1927, seulement quelques mois après la capture du célèbre sorcier Gellert Grindelwald (Johnny Depp), qui s’évade de sa prison de façon spectaculaire. Il est à l’origine d’attaques contre les humains et seul son ancien ami Albus Dumbledore (Jude Law) est de taille à l’affronter. Ce dernier devra s’associer à Norbert Dragonneau (Eddie Redmayne) pour tenter de remettre de l’ordre dans un monde magique largement divisé…
Le réalisateur David Yates, déjà derrière le précédent volet et quatre films Harry Potter, promet une réinvention de la franchise, un long-métrage « plus sensuel, car c’est une histoire d’amour. Une série d’histoires d’amour, pour être exact. Le thème central est vraiment le fait de tomber amoureux, de quelqu’un ou d’une idéologie, et sur la passion et à quel point elle peut corrompre. Ce qui est formidable, c’est de réaliser un film qui sera vu par des millions de jeunes, où l’on célèbre la tolérance et l’acceptation de l’autre ». Comme dans tout bon conte qui se respecte.
